Ce mardi 7 août, à la maison de la paresse, les leaders de l’opposition respire-lacrymogèneont soufflé sur la braise. Histoire de réaffirmer leur détermination à sortir dans les rues de Cona-cris, le 9 août prochain pour protester contre la non publication des « vrais » résul…tares des sélections communales du 4 février dernier, et… tout et tout. Ce, malgré les multiples refus du gouvernorat de la ville et la récente interdiction par le ministre de l’Administration du trottoir de toute manif dans la capitale jusqu’à nouvel ordre. Mais la Petite Cellule Dalein et ses pairs ne veulent rien entendre, ils écartent toute idée de faire machine arrière. C’est donc la confrontation qui se profile à l’horizon. Les opposants justifient leur choix par la « légèreté » avec laquelle le goubernement traite leurs différentes revendications : « Avant qu’on en arrive là, nous avons donné sa chance au premier ministre. Deux semaines se sont écoulées, aucune avancée. Nous avons même noté un peu de mépris, d’arrogance dans la manière d’aborder les questions qui nous opposent. L’opposition républicaine ayant constaté que le pouvoir retarde délibérément la mise en application de l’accord politique du 12 octobre 2016 et du communiqué qui a sanctionné la rencontre du chef de l’Etat et du chef de file de l’opposition, dénonce avec force les violations de la Constitution et des libertés fondamentales. C’est pour protester donc contre ces manquements que l’opposition républicaine décide d’organiser cette marche pacifique » martèle Faya Millimono, porte-voix de l’opposition.

Ces derniers temps, le goubernement du Cas-sorry insiste énormément sur l’ordre public. A une de ces récentes sorties, le premier ministre avait laissé entendre qu’il préférait clairement l’ordre public à la loi. Depuis, toutes les manifs ont été interdites. Le patron du Bloc Libéral parle de dérive dictatoriale : « Il faut ajouter que cette dérive très grave que nous avons constatée ces derniers temps qui consiste à confisquer nos droits et libertés trouve la réplique à l’article 21 de la Constitution. Nous pensons que le gouvernement actuel est dans la logique d’implantation d’une tyrannie dans notre pays. Le premier ministre dit qu’il préfère l’ordre public à la loi, mais nous lui disons que c’est le respect de la loi qui permet d’établir l’ordre public. Nous avons suivi les communiqués du gouverneur et l’interdiction consacrée par le ministre de l’Administration du trottoir. Lorsqu’un gouvernement choisit d’agir en dehors de la loi, c’est l’oppression du peuple. Et nous avons le droit de résister ». L’opposition déterminée, le ‘’Bafoué’’ et ses hommes préparés. La journée du jeudi risque d’être mouvementée, à moins d’un autre courrier de dernière minute du Cas-sorry.