Après avoir été subitement suspendues le 2 août dernier suite aux différentes « maladies » de certains ténors du mouvement syndical, les négociations entre le goubernement, l’inter centrale CNTG-USTG et le patronat ont repris, ce jeudi 7 août, au mystère de la Ponction publique. Ils ont une nouvelle fois bavardé sur la crise née de l’augmentation unilatérale du prix du car-brûlant, le 1er juillet dernier. L’inspecteur gênant du travail, Alia Cas-marrant a une nouvelle fois chapeauté les discussions. Peu de choses ont filtré. Mais les syndicaleux ont confié que les échanges ont porté sur la structure du prix du car-brûlant : « On a voulu aller un peu en profondeur ce matin. Les discussions ont pratiquement tourné sur la structure du prix carburant. Nous avons trouvé qu’il y avait des zones d’ombre qu’on doit mettre en lumière parce qu’on a toute la documentation. Nous allons nous retrouver le jeudi pour discuter de tous les points inscrits dans cette structure et déterminer ce qui est normal et ce qui ne l’est pas » déclare en substance Alpha Mamadou Diallo qui dirigeait la délégation syndicale. Cependant, il n’a pas voulu s’étendre sur ces fameuses zones d’ombre.
De l’autre côté, aucune explication. Ni le patronat ni les représentants du goubernement n’ont daigné prendre la parole. Encore moins Alia Cas-marrant, l’inspecteur gênant du travail. Mais à voir l’ambiance entre les protagonistes, on est tenté de croire qu’on est maintenant loin du slogan 8000 ou rien. En attendant, la « crève continue ».