Fatoumata Djouldé, à la santé mentale fragile, âgée d’environ 25 ans, et son enfant Thierno Sidy sont tombés dans le puit de la mosquée Tangan vers 16h00 ce vendredi 12 octobre 2018. Selon un proche, la femme, a quitté son domicile au quartier Dar Es Salam vers 14h00 pour, disait-elle, se rendre chez sa mère à Kagbelen. La femme avait pris le soin de prendre ses trois enfants avec elle. Arrivée à la T8, elle est descendue et est entrée dans une cour pour prier avant de se diriger vers la mosquée de Tangan située à 500 mètres de la grande voie. Des témoins disent qu’elle était pressée mais ne pouvaient pas imaginer qu’elle y allait pour mourir. Il paraît que la femme a d’abord jeté son enfant de trois ans dans le puits avant d’y sauterà son tour. Comme pour dire que le destin est inévitable, elle aurait laissé sa fille, Néné Aissatou, 5 ans et son bébé de 8 mois sur place. La prière étant terminée à la mosquée, personne n’y était. Ce sont les pleurs de sa fillette qui ont alerté le voisinage. Elle a expliqué que sa mère se trouvait dans le puit. C’est ainsi que les autorités et sages du quartier se sont dépêchés de sortir les corps du puits. Ils ont interrogé la fillette qui a indiqué sa provenance. De fil en aiguille, la famille des défunts a été retrouvée. C’était la tristesse et la consternation. Aux dernières nouvelles les corps seront inhumés le samedi 13 octobre à Dar es Salam. Paix à leurs âmes.
Ibn Adama