Le procès contre Mamadou Samba Diallo, le maire de la Commune de  Dixinn a été renvoyé au 15 février. Il est poursuivi par les Farces sociales de Guinée pour avoir interdit une marche dite ’’de la colère’’ qu’elles comptaient organiser le 22 janvier dernier. Quelques temps après l’ouverture de l’audience, l’agent judiciaire de l’Etat, censé défendre le prévenu, s’est désolidarisé du maire. « La commune de Dixinn est une entité dotée de la personnalité juridique. Par conséquent, l’Etat ne peut pas assumer la décision prise par le maire ». Le maire doit donc organiser sa propre défense.

Pour rappel, dans un courrier réponse adressé aux organisateurs de la marche, le maire a indiqué qu’au regard de la décision de Boureima Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation d’interdire toute manifestation sur l’ensemble du territoire national jusqu’à nouvel ordre, il ne pouvait pas autoriser cette marche. Un argument que les acteurs de la société civile ont jugé non valable.

Lébéré Baldé