Le Parti Démocratique de Guinée-Rassemblement Démocratique Africain (PDG-RDA) a animé ce mardi 14 mai, une conférence de presse à son siège à la cité ministérielle, dans la commune de Dixinn. Objectif, parler des 72 ans d’existence de son parti. Oyé Béavogui, le secrétaire général par intérim du PDG-RDA a mis l’occasion à profit pour revenir sur le parcours de son parti. « Il est l’héritier d’une longue histoire et d’une longue expérience des peuples africains pour leur dignité, leur liberté, leur unité et leur progrès démocratique, économique, social et culturel. Cette expérience, c’est le capital le plus précieux dont nous disposons. C’est le fondement le plus sûr, le plus solide sur lequel il nous est possible de bâtir sans complexe, notre avenir ».
En marge de la célébration de ce nouvel an, les responsables ont réaffirmé leur soutien au couple Mohamed Touré condamné au Etats-Unis pour trafic d’être humain, de travail forcé, d’hébergement d’un étranger en situation illégale. Selon M.Oyé, « le mal du découragement et du désespoir ne peut toucher le PDG-RDA et ses militants, ni dans leurs engagements, ni dans leur vitalité. Parce que les valeurs, la doctrine, les principes et les méthodes de ce parti historique sont fondées sur une morale politique imposant la dignité humaine au-dessus de tout ». Poursuivant, il ne tarit pas de mot pour ceux qu’il qualifie de « complices » dans l’arrestation de leur mentor. « Ce sont des personnes malveillantes, malfaisantes, croyant briser le nouvel élan révolutionnaire du PDG-RDA, qui tentent d’immobiliser notre secrétaire général, le camarade Mohamed Touré, par des manipulations sordides du droit et de la justice ».
Le tribunal fédéral américain qui a rendu la décision n’a également pas échappé aux critiques du parti révolutionnaire. Mais cette fois-ci, c’est Oumar Mariko, le président du parti SADI (Malien) qui vient à la charge. « La condamnation de Mohamed Touré et son épouse couronne une procédure judiciaire, marquée par l’acharnement du tribunal à vouloir soi-disant donner un signal fort à ceux qui font la traite des humains. Mais en réalité, elle légitime un acte de violation qui permettra à son auteur d’obtenir une régularisation, une rançon et en même temps, détruire injustement et cruellement la vie d’un couple ».
Marguerite Mara