L’UFDG et ses responsables ont eu une semaine mouvementée. Les sorties ratées de la Petite Cellule Dalein, d’Oussou Fof et de Oussou Gaoual ont fait les choux gras de la presse et du parti au pouvoir, le RPG arc-en-ciel. A l’assemblée générale du principal parti de l’opposition, ce 18 mai, militants et responsables s’en sont vigoureusement pris à Damaron-ron Camara et à tous ceux qui ont assimilé l’UFDG à un parti terroriste. Dans sa missive, Oussou Fof, qui a dirigé la messe, a envoyé des flèches à ceux qu’il qualifie de comploteurs : « De l’autre côté dès que tu prononces un mot arabe, ils sont paniqués. Ils ont peur ! Quand vous avez des comploteurs, des gens qui ont passé toute leur vie à comploter, vous pensez que les autres sont comme vous. Nous sommes un parti politique légal, nous nous battons pour des valeurs. Puisque les mots les paniquent, nous allons dire combat, lutte… ». Il s’est notamment attaqué au prési du groupe parle-menteur de la mouvance pestilentielle qui a fait des rapprochements entre L’UFDG et les terroristes maliens : « Dans un pays comme la Guinée, Damaro ne devait jamais faire de la politique. Les accusations portées contre lui (les évènements de juillet 1985, ndlr) sont si lourdes qu’il se serait abstenu de faire de la politique. Damaro est devenu est un pyromane, il se prend pour le fils aîné de monsieur Alpha Condé. Il a écrasé tous les vrais militants du RPG à l’Assemblée. Ne l’écoutez pas, c’est un homme arrogant et provocateur ».
Pour le vice-prési de l’UFDG, la récupération de son discours de la semaine passée ne vise qu’un seul objectif : intimider les militants de son parti. Il prévient : « Personne ne peut intimider ou effrayer l’UFDG. Nous n’avons pas besoin de démontrer que l’UFDG est un parti national. Ne vous occupez pas des pyromanes, ne rentrez pas dans ce débat. Ce qui compte pour nous c’est la Guinée. Nous savons qu’ils ont fait des montages pour envoyer dans les ambassades, comme ils l’ont fait pour Grenade. En 2010 Cellou Dalein a accepté les résultats au nom de la paix. Qui d’autre va nous donner des leçons quand la maison de Cellou Dalein est attaquée, quand 103 jeunes de l’Axe sont assassinés sans justice ? Qui a le parti rebelle, c’est nous ou bien c’est les autres ? » S’interroge-t-il.
Le prési du groupe parle-menteur a aussi réagi face aux ‘’bourdes’’ médiatiques répétées de son patron : « Cellou Dalein fait peur. C’est pourquoi dès qu’il prononce un discours, au lieu de prendre tout le contenu, ils prennent ce qui les intéresse. Nous ne rentrons pas dans ce débat de caniveaux. Les gens ont peur de lui, mais ce qui doit arriver arrivera. 2020 est très proche et nous croyons qu’il sera le président ».
Yacine Diallo