Ils étaient partis le 11 octobre, ils sont de retour. Le safari aura duré 50 jours. Les parle-menteurs qui avaient suspendus leur participation aux activités de l’Assemblée nationale se sont fendus d’une déclaration, le vendredi 29 novembre pour annoncer qu’ils reviennent pour continuer la lutte engagée par le FNDC contre un 3è mandat. Cette déclaration est intervenue au lendemain de la réunion de l’opposition annonçant une prochaine réorganisation de la classe politique.

Déclaration

Considérant le communiqué du Président de la République, en date du 14 octobre 2019 qui prend en compte certaines préoccupations exprimées dans notre déclaration pré-citée ;
Considérant la levée de l’interdiction générale et absolue du droit de manifester prise par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ;
Considérant les différents courriers du président de l’Assemblée Nationale nous invitant à la reprise des travaux et du dialogue politique à l’Assemblée Nationale ;
Considérant la nécessité de participer à l’examen critique du budget 2020 notamment des crédits alloués à l’organisation des élections législatives et à l’élection présidentielle ;
Les députés des groupes parlementaires Alliance Républicaine et Libéral Démocrate se félicitent de la libération des principaux responsables du FNDC et exigent la libération sans condition de tous les autres détenus politiques et décident de ce qui précède :
1-De reprendre leur participation aux travaux de l’Assemblée Nationale ;
2-De continuer la lutte engagée par le Front National pour la Défense de la Constitution au sein et en dehors de l’hémicycle contre toute tentative de changement illégal de la constitution en vigueur ;
3-De dénoncer officiellement auprès des instances compétentes de la CEDEAO le manquement par la République de Guinée à ses obligations communautaires notamment en matière de protection des droits de l’homme et de respect du principe de convergence constitutionnelle commun à tous les Etats membres de la CEDEAO.