L’un des partis en course pour briguer des sièges à l’assemblée nationale, l’Union pour la Défense des Intérêts Républicains a annoncé son retrait du processus électorale, suite à l’annonce u couplage des élections législatives au référendum. En attendant la décision de se retirer ou non du processus des partis comme l’UFD de Mamadou Badiko Bah ou l’UDG de Mamadou Sylla, qui avaient menacé de se retrier s’il y a couplage, l’UDIR lui ne compte lus participer aux élections.

COMMUNIQUE SUR LE RETRAIT DE L’UDIR DU PROCESSUS ELECTORAL
Lorsque notre parti, l’UDIR (Union pour la Défense des Intérêts Républicains) a pris la décision de participer aux législatives, c’était en raison de la confiance totale que ses militants et responsables plaçaient en la crédibilité des institutions de la République.
Notre objectif, en tant que parti de rupture, au-delà des questions électoralistes et des volte- face politiques, est d’engager des changements dans les profondeurs de l’histoire.
Ces élections législatives étaient pour nous une opportunité de renouveler la classe politique guinéenne et de rendre effectif le jeu de démocratie participative.
L’UDIR a placé l’intelligence citoyenne au cœur de toutes ses décisions politiques.
Il n’a nullement été question pour nous de cautionner un quelconque couplage des élections législatives et ledit référendum. S’il est vrai que nous défendons de toutes nos forces le renouvellement de la classe politique par la participation aux législatives, en aucun cas nous ne pouvons accepter de devenir la caution à un quelconque calcul politique visant à compromettre l’avenir de la démocratie guinéenne, la paix et la stabilité dans notre pays.
Sur ces faits, après consultation de ses bases et concertation de ses cadres, l’UDIR décide de retirer sa participation aux législatives de mars prochain.
Les raisons sont les suivantes :
1- Notre parti ne sera en aucun cas comptable d’un jeu démocratique biaisé d’avance. Nous ne voyons pas l’opportunité d’organiser un quelconque référendum en ce moment étant donné que le contenu de l’avant-projet constitutionnel n’est pas de nature à justifier un changement de Constitution ;
2- L’UDIR est un parti politique de rupture. Rompre avec les pratiques politiques actuelles, c’est aussi exiger des institutions de la République le respect du calendrier électoral. Nous ne cautionnons pas que le consensus politique (négociation et affairisme politiques) prime toujours sur le code électoral ;
3- La CENI a couplé les législatives et le référendum sans consultation préalable des partis en lice aux élections. Ce qui est perçu par nos militants comme un manque de considération voire comme un jeu de manipulation politique.
L’UDIR regrette la fragilité des institutions guinéennes et l’absence de crédibilité de ses acteurs.
L’UDIR reste un parti attaché au respect de l’alternance démocratique et lutte pour une alternative politique crédible dans notre pays.
Vive la République !
L’Union pour la Défense des Intérêts Républicains (UDIR)