Le FNDC (Front national pour la défense de la Constitution) ne lâche pas prise, malgré le forcing électoral et son cortège de morts depuis le dimanche 22 mars.
Les opposants à la nouvelle Constitution de 2010 ont réitéré leur appel, le lendemain des sélections légis-tardives et du référendum, à manifester sur toute l’étendue du trottoir national. Lundi 23 et mardi 24 mars, les activités étaient complètement paralysées à Cona-crimes et dans plusieurs buissons du bled.
A Cosa et Bambéto, boutiques et magasins sont restés fermés. Tout comme les échoppes, les pharmacies, les ateliers de couture, de menuiserie.
Mardi 24 mars, la vie a repris peu à peu dans plusieurs quartiers de la banlieue, notamment à Bambéto et à Cosa, même si la circulation est restée fluide. Les stations-service et des pharmacies offrent un sévice minimum. Un teufteuf de flics et un pick-up de pandores veillent au grain. Un calme précaire régnait aussi à Bantounka 1, sur la route Rond-point Cosa-Petit-Simbaya, où des violents affrontements ont éclaté dimanche et dans la matinée du lundi 23 entre farces de l’ordre et des jeunes manifestants.
Tout autour du rond-poing Cosa, les deux marchés grouillent de nounous. Les étalagistes et les marchands ambulants étaient également bien visibles autour du carrefour. A Bambéto, on n’y aperçoit que des taxis et des motards. Tout était fermé, excepté une essencerie.
Le train de vie reprend cahin-caha à Cona-cris.

Yaya Doumbouya