La réaction ne s’est pas faite attendre. Le camouflet de l’Union Inter-Parlementaire a visiblement secoué notre Damarond. Amadou Damaro Camara, le président du parlement croupion guinéen a écrit à la Présidente de l’UIP pour connaître, non pas celui ou celle qui a mis du sable dans son attiéké, mais authentifier l’origine du sable que l’on a mis dans cet attiéké-là.

Il n’y a pas de quoi entreprendre la démarche parce que d’une part, la Présidente de l’UIP a, selon toute apparence, apposé sa signature au bas de la lettre d’invitation adressée à Damaro ; d’autre part, elle a signé la lettre adressée à Abdourahamane Sano. Damaro semble si troublé qu’il ne reconnait plus Abdourahmane Sano du FNDC dont il doute jusqu’à l’existence. Il faut espérer qu’il parviendra à garder tous ses sens avant que Mme Gabriela Cuevas Barron ne lui fasse sa réponse.

Pourtant récemment, notre patelin s’étonnait de la reconnaissance par l’UIP des efforts du Damarond pour la « promotion de la paix ». On se souvient pourtant de ses nombreuses déclarations incendiaires. En 2018 il déclarait notamment : « (…) L’Etat a le droit régalien de rétablir l’ordre. Maintenant, sur l’Axe de Bambéto, ce n’est plus un maintien d’ordre, c’est une lutte contre le grand banditisme, contre la criminalité. On ne doit plus aller avec des bâtons là-bas. On doit aller avec des armes parce qu’on est soumis à être tués, pas par des manifestants. Pour moi, ce sont des bandits. (…) ».
On pourrait à la limite comprendre le désarroi de M. Damaro qui avait misé sur cette invitation pour aller à Vienne étaler ses tissus de mensonges sur l’humanisme et le droit qu’il incarne à la tête du Parlement croupion  qu’il préside à Conakry. Il avait alors jubilé dans sa lettre-réponse du 1er juin dernier. Il faut absolument qu’il évite le désastre de « l’œuvre de tant de jours en un jour effacée ! » de Pierre Corneille. Au moins, ça !