Alpha Condé a combattu la corruption et la dictature en Guinée. Il était sincère, mais une fois président, il est tombé dans le système de faux amis, mais de vrais ennemis de la Guinée. Voici leurs discours d’avant à l’endroit d’Alpha Condé, avant de le rejoindre pour détruire définitivement le pays et saper l’espoir de 12 millions de Guinéens. Morceaux choisis :
Ibrahima Kassory Fofana, Premier ministre, 2013 : « Le peuple de Guinée n’est pas prêt à revenir au système de parti-Etat que le RPG est en train de mettre en place. Le RPG se trompe d’époque. La démocratie est une denrée de première nécessité. Il s’agit d’un système d’exclusion, on se voit même nier la citoyenneté guinéenne, parce que si vous n’êtes pas militant du RPG, vous n’avez pas droit à l’administration. Les recrutements et les promotions sont faits dans l’armée sur la base ethnique ou ethnocentriste. Nous ne voulons pas de ce système, la Guinée dans sa globalité rejette ça ».
Aboubacar Sylla, ministre d’Etat, ministre des transports, ancien porte-parole de l’opposition républicaine : « Dans ses projets, par les discours qu’il tient, le président a apparemment la volonté de tripatouiller la Constitution, de la modifier ou tout simplement de proposer une autre qui puisse lui permettre de briguer un 3e mandat. L’opposition républicaine réitère sa farouche volonté de s’opposer systématiquement à toute tentative de briguer un 3e mandat par le président de la République. Si pour une raison ou une autre, il ne respecte pas les dispositions de la Constitution, il se sera parjuré, c’est-à-dire qu’il sera passible d’un crime de haute trahison ».
Papa Koly Kourouma, ministre d’Etat, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement. Planificateur du massacre du 28 septembre 2009, selon Alpha Condé. 2015 : « Quand on nomme des gens à de hautes fonctions de l’Etat parce qu’ils sont partisans ou parce qu’ils sont parents, ça s’appelle le système. Nous allons détruire le système ». Juin 2016 à l’Assemblé générale de l’UFDG, le même déclarait : « Nous sommes de l’opposition. Je pars de très frustré du régime à très heureux de l’opposition. Nous allons faire en sorte que la voix de la démocratie soit utilisée pour assurer l’alternance en 2020. Nous allons mener le combat contre la dictature, contre l’ethnocentrisme. Pendant la campagne, j’ai dit que je ne croyais plus au président de la République parce que le système a fini par disposer de lui, on a pensé que j’étais frustré mais tout porte à croire que j’avais raison ».
Tibou Kamara, ministre d’Etat, ministre de l’Industrie et des PME : « Alpha Condé doit s’en aller. Il a montré ses limites et constitue un réel danger pour l’avenir de notre pays. En effet, l’issue de ce scrutin déterminera le sort d’un pays agonisant et l’avenir de chaque Guinéen entre parenthèses durant ces cinq dernières années de tous les malheurs. D’autant qu’Alpha Condé qui a dédié sa vie à la conquête du pouvoir par tous les moyens n’entend pas le perdre surtout à la faveur des élections, pour lui, toujours gagnées d’avance. Pour cela, il est prêt à détruire le pays et à marcher sur tous les Guinéens, s’il le faut ».
Mouctar Diallo, ministre de la jeunesse et de l’emploi jeune, s’adressant à la section cailloux de l’UFDG : «La commune de Ratoma reste debout contre la dictature d’Alpha Condé. Toute la Guinée reste debout contre le système dictatorial et rétrograde de Monsieur Alpha Condé.
Le combat va continuer pour que la Guinée soit libérée de la mauvaise gouvernance, du mauvais président et de l’incapable Alpha Condé. Comme vous le savez, nous ne pouvons pas faire confiance à monsieur Alpha Condé qui a prouvé à suffisance qu’il ne respecte pas ses engagements, qu’il n’est pas un homme de parole».

Bynta Bah