Le sale temps continue pour le premier vice-président de la Féguifoot, Amadou Diaby ! La semaine passée, à la surprise générale, après des mois de suspense, d’interrogation  et d’arrêt, dus au Coronavirus, le Tribunal Arbitral du Sport, TAS, a renvoyé le dossier Féguifoot-Amadou Diaby devant la Commission d’éthique pour vices de forme. Il a non seulement annulé la décision suspendant le sieur Diaby de ses ponctions, mais il a aussi demandé à la CE de reprendre toute la procédure. Ainsi, conformément aux instructions du TAS, la commission d’éthique, qui défend son honneur et qui est sur pied, ces derniers jours, en multipliant des réunions, a décidé de prendre les taureaux par les cordes.

Dans une notification rendue publique dans la soirée de ce jeudi 21 août, signée de son prési, Amadou Tham-Tam Camara, la CE a suspendu à « titre conservatoire », M. Amadou Diaby, pour 90 jours. Dans un premier temps, d’aucuns pensent que cette décision est courageuse de la part de Tham et de ses collègues. Elle est aussi un signal fort à l’endroit de ceux qui croyaient que la Commission d’éthique était morte, ou une simple marionnette du Comité exécutif de la Féguifoot.

Dans un second registre, à partir du moment où elle a décidé de rouvrir la procédure, la Commission d’éthique n’a plus droit à l’erreur, d’autant qu’elle faisait l’objet de critiques à l’interne. Elle devrait commencer par auditionner en premier, le principal témoin, en la personne d’Antonio Souaré, prési de la Féguifoot. Ce dernier est soupçonné d’être à la base du déclenchement du Syli Gate. Côté aigri, on rappelle que c’est au cours d’un point de braise à l’hôtel des joueurs, au Caire en 2019, qu’Antonio. Souaré a laissé entendre qu’il y a eu bel et bien un système de racket et de corruption au sein du Syli national.

La Commission d’éthique serait prête, dit-on, à justifier sa première décision qui a frappé durement Amadou Diaby, suspendu de la Féguifoot  pour 7 ans dont 5 ans fermes. Elle devrait se retrouver pour décider du sort de A. Diaby qui semble scellé.

BANF