Le 9 septembre, à la mairie de Matoto, le ministre de l’Administration du Trottoir Boureima Condé et le ministre de la Sécu-raté, Damantang Albert Camara ont lancé officiellement la carte d’identité nationale biométrique. L’objectif est de contribuer à l’amélioration des performances du système d’Etat civil, la modernisation de ces procédures en conformité avec les normes et standards internationaux, la mise en place d’un mécanisme intégré et modernisé pour l’enregistrement des faits d’Etat Civil et de l’Etablissement de statistiques démographiques.

Plusieurs ministres étaient présents dont celui de la Justice Me Mory Doumbouya, le Gouv de Conakry Mathurin Bangoura, les partenaires techniques et financiers, les maires de Conakry, des cadres de l’Etat civil et de la Sécurité.

Bouréma Condé, soutient que le Prési Alpha Grimpeur s’est engagé à consolider le processus d’identification de l’enregistrement des faits d’Etat Civil afin de mettre en place un système intégré : « Nous avons désormais la réponse à une impérieuse nécessité. Cette réforme permettra de suivre efficacement l’enregistrement des faits et statistiques de l’Etat civil, d’assurer le suivi-évaluation et la maîtrise des informations en temps réel. Le processus va commencer dans les cinq communes de Conakry et se poursuivra progressivement sur toute l’étendue du territoire. Il permettra de rendre très difficile, pour ne pas dire impossible la falsification des documents d’Etat civil, améliorer la fiabilité des actes ».

Le projet est initié conjointement par le ministère de l’Administration du territoire et le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Il permet l’interconnexion des centres d’enregistrement des faits d’Etat civil ; l’attribution des numéros d’identification unique à chaque personne ; l’enrôlement et les prélèvements biométriques ; la numérisation des antécédents ; la conservation de la base de données ; la mise à jour automatique ; la collecte et la diffusion des informations aux utilisateurs.

Pour le ministre de la Sécu-raté, à partir de maintenant, « comme le président l’a souhaité aussi bien pour son état civil que dans d’autres domaines, la Guinée entre résolument dans cette révolution numérique. Les populations qui vont venir s’enregistrer, soient très prudentes sur les informations qui vont être fournies ». La carte coûtera 100 000 francs guinéens.

Annoncée préalablement pour janvier 2020, c’est finalement en septembre qu’elle a été lancée, ce retard serait dû à son couplage à l’Etat civil guinéen. Genre une pierre deux coups !

Oumar Tély Diallo