Cette année, les fêtes de fin d’année s’annoncent mal à cause de la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid 19. D’habitude, à l’approche des fêtes de fin d’année, Noël et Nouvel an, les salons de coiffure ne désemplissent. Chaque nounou veut se rendre belle, pour plaire à son mari ou son petit ami. Mais cette année, la situation financière est critique, dans les salons de coiffure, ça ne se bouscule pas ; et on est à quelques jours des fêtes de fin d’année.

Ce mardi 22 décembre, en haute banlieue. Aissatou Diallo, propriétaire d’un salon de coiffure à Kipé : « Depuis le début du mois de décembre, je n’ai pas eu plus de dix clients. On peut rester du matin au soir sans avoir un client. D’habitude, même si les gens ne viennent pas pour les tresses, ils viennent acheter des mèches, pour des perruques, la manicure, la pédicure, le gommage… et pour divers soins. Mais cette année, j’ai toutes ces mèches pour les vendre, le stock ne bouge pas. »

Selon dame Aissatou Diallo, la crise sanitaire qui mine le bled depuis le début du mois de mars dernier aggrave la situation, impacte sérieusement leurs activités. « Elles veulent se rendre belles, le manque d’argent les en empêche. De nos jours, la situation financière du pays est dure, il n’y a pas d’argent, les gens souffrent sérieusement. Si tu as du mal à avoir de quoi te mettre sous la dent, tu ne songeras pas à te rendre belle ».

Mais il reste encore quelques jours avant la fin de l’année, Aissatou Diallo espère que tout peut changer.

Kadiatou Diallo