En Afrique subsaharienne, à peine deux personnes sur cinq ont accès à l’électricité. c’est la proportion la plus faible de toutes les régions du monde, selon un rapport de la Banque Mondiale.

Selon ce document Accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, il y a un important déficit d’accès à l’électricité. «Plus de 600 millions de personnes vivent sans électricité en Afrique, dont plus de 80 % des habitants des zones rurales. Seuls deux pays : Maurice et les Seychelles ont atteint une couverture quasi universelle. Près de deux tiers des pays de l’Afrique subsaharienne affichent des taux d’accès inférieurs à 50% ».

Le manque d’accès à l’électricité est endémique en Afrique, indépendamment du revenu, note le document qui cite des cas « extrêmes » comme au Botswana, en Guinée équatoriale, et en Namibie, dont les niveaux d’accès à l’électricité devraient être nettement plus élevés compte tenu de leur revenu par habitant. «En moyenne, il faut environ 25 ans pour que l’électrification des ménages passe de 20% à 80%, soit environ 2,4 points de pourcentage par an. À ce rythme, la région n’atteindra pas l’objectif de développement durable relatif à l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030».

Les entreprises subissant des coupures de courant sont obligées d’utiliser des générateurs. En Guinée, par exemple, selon le document, seulement 20% des entreprises avaient un accès fiable à l’électricité contre 33% des ménages en 2018. Et dans les ménages, 20% disent n’avoir jamais eu de l’électricité, 70% disent l’avoir occasionnellement, seul 10% disent l’avoir en permanence.

Le coût de la fourniture d’électricité est élevé et la majorité de la population est incapable de payer des tarifs reflétant les coûts. Le prix unitaire de l’électricité appliqué fait plus du double de celui en vigueur dans des pays à haut revenu tels que les États-Unis. Hop-là !

OTD