L’ONG Transparency International a publié ce mardi 25 janvier, à Berlin, l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2021. L’IPC classe 180 pays et territoires selon le niveau de corruption perçu dans le secteur public, sur une échelle qui va de zéro (fortement corrompu) à 100 (faiblement corrompu).
La Guinée avec seulement 25 points sur 100 pointe à la 150è place sur les 180 pays. Elle a reculé de 3 places. Les meilleurs scores en Afrique sont détenus par les Seychelles 70/100, suivi du Cap Vert 58/100 et du Botswana 55/100.
Les pays les mieux classés sont le Danemark (88), la Finlande (88) et la Nouvelle-Zélande (88), également en tête de liste dans l’Indice de démocratie pour ce qui concerne les libertés civiles. La Somalie (13), la Syrie (13) et le Soudan du Sud (11) restent au bas de l’échelle de l’IPC.
L’indice montre que les niveaux de corruption restent au point mort dans le monde, 86 % des pays n’ayant que peu progressé, voire aucunement, au cours des dix dernières années.
La complaisance dans la lutte contre la corruption exacerbe les atteintes aux droits de l’homme et sape la démocratie. Au fur et à mesure que les droits et les libertés s’amenuisent et que la démocratie s’affaiblit, l’autoritarisme s’installe, entraînant des niveaux de corruption encore plus élevés.
En parlant de corruption, colonel Doumbouya a limogé huit directeurs généraux (et un administrateur général) pour corruption, malversation financière, faux et usage de faux, et faux en écriture. Ils doivent répondre devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Tély