L’ancien ministre du Budget, Ismaël Dioubaté, vient de bénéficier la clémence du juge qui a accédé à la demande de remise en liberté, demande introduite par ses avocats. Evelyne Folla Mansaré, la DAAF aussi a bénéficié de la clémence.

Pour obtenir leur remise en liberté, les avocats ont invoqué le mauvais état de santé de Ismaël Dioubaté, alors que Evelyne Folla Mansaré serait nourrice d’un bébé âgé de seulement six mois et «malade».

Selon des informations recoupées auprès du parquet spécial de la Crief, au-delà de ces personnes poursuivies, c’est l’ensemble des membres de l’ancien gouvernement de Kassory Fofana qui sont dans le viseur de la justice.

Les deux sont poursuivis dans le cadre de l’affaire Nabayagate, dont l’accusée principale n’est autre que Zenab Nabaya Dramé, ancienne ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

Absente du pays peu de temps avant le putsch, une convocation lui a été adressée, selon le procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré.

Le procureur spécial de la CRIEF a aussi donné des instructions à la Direction des investigations judiciaire de la gendarmerie nationale d’entendre l’ensemble des membres de l’ancien gouvernement de Kassory, sur des faits présumés de corruption, enrichissement illicite, blanchiment des capitaux, entre autres.

Notons que Dioubaté et Mansaré sont interdits de sortir de Conakry et astreints à venir pointer deux fois par semaine à la chambre de l’instruction de la Crief.

Ismaël Dioubaté doit payer en outre, une caution de cinq milliards de francs glissants.

Diawo Barry