En marge de son appel à la manifestation dans le Grand Conakry contre « une gestion unilatérale de la transition », le Front national pour la défense de la Constitution déplore des blessés « par balles réelles » et à des arrestations. A en croire au FNDC, certains interpellés sont détenus dans des garnisons militaires. Il reconnaît en revanche que parmi les blessés figure au moins un policier.
Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration publiée en début de soirée ce jeudi 28 juillet.
Marche du FNDC
Situation à 16h
Le FNDC informe l’opinion nationale et internationale qu’en réponse à sa demande aux autorités d’encadrer sa marche Pacifique et Citoyenne de ce jeudi 28 juillet dans le Grand Conakry, la junte militaire au pouvoir en Guinée a choisi l’option de la répression pour empêcher la tenue de ladite marche.
À travers nos points focaux déployés sur l’étendue du Grand Conakry, le comité d’organisation dresse le bilan provisoire de la répression de la marche citoyenne et pacifique.
Deux (2) personnes blessées par balles réelles dont une femme;
Trente trois (33) manifestants blessés par la police et la gendarmerie;
Un (1) policier blessé;
Quarante deux (42) personnes arrêtées dont vingt-trois (23) détenues au camp Alpha Yaya Diallo de Conakry.
Cinq motos volées et emportées par la police guinéenne.
Le comité d’organisation souhaite prompt rétablissement aux blessés et exige la libération sans condition des personnes injustement arrêtées.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !