Désignée pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN-2025) par la Confédération africaine de football (CAF) depuis 2017, la Guinée a accumulé de nombreux retards, créant des doutes sur sa capacité à accueillir la compétition. Si Mamadi Doumbouya tient à l’organisation de cette CAN et a ordonné le décaissement de 30 millions de dollars pour démarrer les travaux, le pays de Naby Keita pourrait ne pas être au rendez-vous. D’où le risque de se voir retirer l’organisation de la compétition continentale.
Le mardi 26 juillet, à Lagos, Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football (NFF) et membre du Comité exécutif de la CAF, a sous-entendu que l’instance panafricaine n’a pas apprécié le degré d’avancement de la Guinée dans les préparatifs. Il s’est appuyé sur le rapport des experts de la CAF, qui ont effectué une visite d’inspection à Conakry le 10 juin dernier.
Pinnick n’a pas caché sa volonté de voir son pays prendre le relai. « De nombreux pays se sont porté candidats à l’organisation de la compétition ; nous sommes convaincus d’obtenir le feu vert de la CAF. Nous travaillons avec le ministère des Sports pour faire en sorte que le Nigeria soit le pays hôte idéal », a-t-il déclaré, selon le média en ligne TheNewsGuru.com.
Le président de la Fédération nigériane de football révèle que son pays est « en train de préparer une candidature pour l’organisation conjointe du tournoi (la CAN 2025, ndlr) avec la République du Bénin. Le ministre des Sports a donné son aval à cette candidature. Il est grand temps que le Nigeria accueille un tournoi international, car l’organisation de telles compétitions présente de nombreux avantages ».
La Guinée pourrait voir cette opportunité historique d’organiser sa première CAN lui échapper. Jusqu’à date, rappelons que le pays ne dispose pas encore de stade homologué.
Abdoulaye Bah