Un ouf de soulagement pour les musulmans du monde entier. Contrairement aux trois années précédentes, le Hadj reprend son cours normal cette année. Fortement impactée par le Coronavirus, l’Arabie Saoudite, la plus grande destination de pèlerinage pour les musulmans, avait imposé plusieurs mesures barrières notamment la limitation du nombre de pèlerins. Désormais, ce ne sont que des lointains souvenirs. Pour le Hadj 2023, le gouvernement saoudien n’imposera pas de limites sur le nombre de fidèles accueillis à La Mecque et sur leur âge.

Cinquième pilier de l’islam, le Hadj consiste en une série de rites devant être accomplis à La Mecque, par tout musulman qui en a les moyens, au moins une fois dans sa vie. Lundi 9 janvier, le ministre du Hadj, Toufic al Rabiha, a déclaré lors d’une conférence de presse à Ryad, que «le nombre de pèlerins reviendra à ce qu’il était avant la pandémie, sans aucune limite d’âge ».

Avant le début de la crise sanitaire mondiale fin 2019, La Mecque accueillait des millions de fidèles. Plusieurs restrictions limitant l’accès à la grande mosquée avaient ensuite été imposées avant d’être progressivement assouplies ces derniers mois surtout pour les pèlerins vaccinés. Selon France-info, en 2022, près de 900 000 fidèles s’étaient rendus sur ce lieu saint de l’Islam, contre seulement 60 000 en 2021.

Alors qu’au Hadj 2022 l’âge était limité à 65 ans avec une obligation de présenter un résultat PCR négatif du Covid-19 de moins de 72 heures avant la date de départ, cette année ce ne sera pas le cas. 

En 2022, le quota qui avait été fixé à la Guinée était entre 4 et 5 000 pèlerins.

Abdoulaye Pellel Bah