Après des manifestations qui se sont soldées par des morts, des blessés et des arrestations en mai, ce 31 mai, les Forces vives de Guinée annoncent une trêve. La société civile, les partis politiques et le syndicat motivent leur décision : permettre aux élèves de passer les examens et aux pèlerins d’effectuer le voyage sur les lieux saints de l’Islam en toute tranquillité. Ces acteurs sociopolitiques espèrent que la trêve sera l’occasion de résoudre les problèmes : un retour rapide à l’ordre constitutionnel, un dialogue franc sous l’égide de la CEDEAO, la libération des « prisonniers politiques », etc. Au cas contraire, ils continueront les manifestations jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Lisez plutôt !