Très tôt ce mercredi 26 juillet, les gardes ont bloqué l’accès à la résidence de Mohamed Bazoum et aux bureaux de la présidence à Niamey au Niger. « Une tentative de coup d’Etat », selon la Cedeao. Cependant, Il n’y a pas eu de déploiement militaire anormal ou de bruits de tirs dans la zone. La circulation est restée normale, selon un journaliste de l’AFP et un reporter de la BBC Hausa.
Dans un tweet, la Présidence du Niger annonce « un mouvement d’humeur anti-républicain » d’éléments de la garde présidentielle qui ont échoué à rallier à leur cause les Forces armées nationales et de la Garde nationale. Dans un autre tweet, la Présidence du Niger fait savoir que le président Moghamed Bazoum et sa famille « se portent bien » et que « L’Armée et la Garde Nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments ».
La CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), lui « condamne vigoureusement » une « tentative de coup d’État ». Elle « somme » les auteurs à libérer « immédiatement et sans condition » le Président Bazoum.
Le président Mohamed Bazoum est retenu au palais présidentiel depuis plusieurs heures. Selon les informations, l’ancien président, Mohammed Issoufou, dirige les discussions avec les gardes présidentiels afin d’éviter que la situation ne s’aggrave.