Le Niger a basculé ! Les Forces de Défense et de sécurité, réunis au sein de « Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie (CNSP) » ont renversé le président Mohamed Bazoum. Les putschistes justifient leur acte par «la dégradation continue de la situation sécuritaire et la mauvaise gouvernance économique et sociale ». La garde présidentielle qui conduit ce coup d’Etat peut désormais compter sur le soutien de l’armée.

Dans un communiqué publié ce 27 juillet, le commandement militaire des Force armées nigériennes (FAN) indique avoir « décidé de souscrire à la déclaration des Forces de défense et de sécurité » putschistes afin de « préserver l’intégrité physique du Président de la République et de sa famille, d’éviter une confrontation meurtrière entre les différentes Forces qui, au-delà de ces dernières, pourrait provoquer un bain de sang ».

Il faut préciser que le président du pays, qui n’a pas formellement démissionné, n’est toujours pas libre de ses mouvements ce jeudi. La CEDEAO, les Nations Unies, l’Union européenne ou la Russie appellent à sa libération.