La découverte de corps dans la préfecture de Siguiri dévient très récurrente surtout dans les mines d’or. Pratiquement chaque semaine, on entend parler de décès dans des situations très douteuses ou on découvre des cadavres en état de putréfactions. Le 7 octobre, le corps d’un jeune orpailleur de 26 ans, a été retrouvé pendu dans sa chambre, dans le district de Mankiti, dans la sous-préfecture de Didi, à 65 kilomètres de la préfecture de Siguiri.

Selon les informations, la victime, Fran Magassouba, célibataire, sans enfant souffrait d’une dépression mentale. Interrogé par nos confrères de Mediaguinee.com, Moussa Magassouba, orpailleur et proche du défunt raconte : « Il souffrait d’une dépression depuis des années. Avant, il vivait dans la sous-préfecture de Nounkounkan. Compte tenu de son état de santé, il a été envoyé à Mankiti. Le samedi, il a été retrouvé pendu dans sa chambre ».

Abdoulaye Bachirou Condé, médecin et lieutenant du haut commandement de la gendarmerie nationale, direction de la justice militaire en service à l’hôpital préfectoral de Siguiri, souligne qu’aucune trace de torture n’a été constatée sur le corps de la victime. « D’après nos examens, il n’y pas eu de torture extérieure sur son corps. Plusieurs témoignages ont prouvé que la victime souffrait d’une dépression mentale. Sur instruction du procureur de Siguiri, nous avons mis le corps à la disposition de la famille pour son inhumation. Ce que nous pouvons dire sur sa mort, c’est une mort violente et suspecte, jusqu’à présent, la cause réelle n’est pas connue ».

Notons que, le 18 août dernier, Naboudou Keita, âgé de 38 ans, marié et père de trois enfants a été également retrouvé pendu dans sa chambre, dans la sous-préfecture de Didi.

Kadiatou Diallo