Le virus Mpox sévissait ailleurs. Désormais, la variole du singe est en Guinée qui vient d’enregistre son premier cas. C’est l’Agence nationale de sécurité sanitaire, ANSS, qui en a fait l’annonce le 2 septembre. L’agence avait déjà fait anoncé, la semaine dernière, neuf cas suspects de la variole du singe. Il a été confirmé par le Centre de virologie de Guéckédou. Il s’agit d’une fille de sept ans, originaire de la commune rurale de Koyamah, dans la préfecture de Macenta. Elle serait sous surveillance des équipes locales de l’ANSS.

Le 16 août dernier, les autorités avaient annoncé la mise en place d’une batterie de mesures pour éviter que la maladie ne se propage en Guinée. Il s’agit, entre autres, de la disponibilité d’équipes d’intervention rapide, de centres d’opérations d’urgence, de laboratoires de diagnostic, ainsi que des centres de traitement des maladies épidémiologiques. Le gouvernement affirme que toutes ces entités sont préparées à prendre en charge d’éventuels cas suspects ou confirmés.

La variole du singe (Mpox) est une maladie qui se manifeste par des éruptions cutanées, de la fièvre, des céphalées et des douleurs musculaires. Elle peut être prévenue en limitant les contacts avec des personnes suspectées être atteintes, en se lavant régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, et en évitant le contact avec les animaux.

Yacine Diallo