La guerre israélo-palestinienne, comme on le sait, ne date pas d’aujourd’hui. Elle a débuté en 1948, il y a 76 ans, à la création de l’Etat d’Israël. Le peuple juif, martyrisé et dispersé à travers le monde depuis le temps de l’empire romain, décide de retourner vivre sur la terre de ses ancêtres, la Palestine. Cette terre qu’il a eu en partage depuis toujours avec un autre peuple qui, lui, n’a pas connu l’exil.
La guerre a éclaté suite au refus des Palestiniens d’accepter le retour des juifs qu’ils prennent à tort pour des étrangers venant leur arracher leur terre. Deux camps de belligérants se sont aussitôt formés : d’une part les juifs soutenus par tout l’Occident, avec à la tête l’Angleterre et les Etats-Unis, d’autre part les Palestiniens soutenus par les Arabes et le monde musulman. La puissance des armes des premiers a permis la création de l’Etat d’Israël par la division de la Palestine en deux. Depuis lors, le conflit ne s’arrêtera que par moments pour reprendre ensuite de plus belle.
L’actuel épisode a débuté il y a un an quand le Hamas (branche armée de la Palestine) a lancé des missiles sur Israël faisant 1200 morts. La riposte n’a pas tardé, elle a déjà fait plus de 50.000 morts, elle s’étend désormais au Liban voisin sans oublier les menaces ouvertes à l’Iran et autres pays de la sous-région.
Ce drame du Moyen-Orient ne saurait laisser personne indifférent. Le génocide orchestré contre le peuple palestinien me révolte et m’afflige profondément.
Il est vrai que la difficulté à trouver une solution au drame réside dans le fait que les deux camps de belligérants ne croient qu’à la violence, à la haine et à la destruction de l’autre. Cette folie meurtrière n’aboutira en réalité qu’à une victoire utopique, la vraie victoire se gagne autour de la table de négociation. Il faut forcément une reconnaissance mutuelle des deux Etats, Israël et Palestine qui sont du reste unis par l’histoire et la géographie. Tous les deux sont héritiers légitimes de la même terre.
Je ne saurais comprendre ni admettre que les juifs, hier parias de l’humanité, aujourd’hui libres, puissent se muer en bourreaux pour persécuter et massacrer leurs frères palestiniens.
En attendant une probable paix entre frères ennemis, mon soutien indéfectible va à la Palestine abandonnée par tous, faible et meurtrie. Palestine, ma douleur !
Walaoulou Bilivogui