Le recensement biométrique a été lancé le 15 avril à l’École des sourds-muets de Boulbinet (Kaloum) par les autorités de la transition. Le processus se déroule jusqu’au 31 mai sur toute l’étendue du territoire.

Le général Amara Camara, ministre Secrétaire gérant de la Présidence, qui s’est enrôlé, a déclaré que le recensement biométrique est « important et décisif » pour la bonne marche de la gouvernance. « Il s’agit de faire en sorte que chacun puisse avoir un identifiant et de faire en sorte que chacun puisse participer au développement des projets de sa communauté, car les programmes de développement vont être basés sur l’humain. Cela va nous permettre de faire de la politique publique encore beaucoup plus solide », a indiqué le général Amara Camara.

Il jure, la main sur le palpitant, que le processus « est irréversible et va nous mener naturellement et tout doucement vers le 21 septembre pour le référendum.»
Pour sa part, le ministre de l’Administration du trottoir et de la décentralisation, Ibou Kalil Condé, assure que la démarche donnera à chaque Guinéen une identité unique et biométrique qui lui permettra d’exprimer sa citoyenneté, comme le droit de vote, dès que les 18 ans sont révolus. « L’identité qui amènera ce processus sera unique et non falsifiable, car, en plus de l’exemple digital, elle prendra en compte l’iris de chaque individu », affirme-t-il.

Yaya Doumbouya