Le ministère public a requis six mois de prison avec sursis et 500 mille francs guinéens d’amende contre le secrétaire permanent du RPG Arc-en-ciel, Sékou Condé. La défense dénonce un « procès politique »
Le prévenu est jugé suivant une procédure de flagrant délit par le tribunal de première instance de Mafanco, commune de Matam, pour « réunion non autorisée ». Le parquet estime que le prévenu a violé la loi, pour avoir convoqué et tenu une réunion « interdite dans un lieu public». Et ce après la suspension du parti de l’ancien président Alpha Condé par les autorités de transition, pour défaut d’organisation de congrès, entre autres.
Dans ses plaidoiries, la défense de Sékou Condé répond que son client n’a pas commis de faute, proteste que le siège du RPG Arc-en-ciel n’est pas un lieu public. La défense ajoute que l’Etat n’a jamais notifié l’acte administratif de suspension à l’ancien parti au pouvoir. Par conséquent, elle invite le juge a déclaré Sékou Condé non-coupable.
Me Mory Doumbouya, avocat de la défense, qualifie également le procès de « politique. On veut jouer à l’intimidation, à la division afin d’affaiblir le RPG Arc-en-ciel ».
Souleymane Bah