Le 27 août à Cona-cris, la Haute autorité des cancans (HAC) a convié à son siège patrons de médias et prési d’associations de presse. Objectif : réglementer la couverture médiatique du scrutin référendaire du 21 septembre prochain.

Bouba Yacine Diallo, le prési de l’organe de régulation des médias, a martelé que les journaleux ne devraient plus donner la parole aux partis politiques et aux structures qui ne sont pas en règle, suspendues. Allusion à l’Ufdg, au Rpg arc-en-ciel et au PRP suspendus par le ministère de l’Administration du trottoir et de la décentralisation pour 90 jours. « Si vous le faites, c’est une infraction… Quand une structure est interdite, vous n’avez pas le droit de lui donner la parole en tant que structures. Si vous devez donner la parole, c’est à des individus qui parlent comme des citoyens. Il faut faire attention pendant la période de campagne », prévient-il.

Et de souligner qu’il « n’y aura pas de mise en demeure » pour les journaleux ou médias « fautifs » lors de la couverture de la campagne référendaire. Les sujets liés à celle-là « ne peuvent être traités dans les émissions interactives, sinon vous ferez face au procureur. » Voilà qui est clair.

Yaya Doumbouya