Le ministère de l’Administration du territoire, à travers la Direction générale des élections, a rencontré des leaders de partis politiques et de la société civile ce mercredi 6 août. Histoire d’échanger autour de la mise en place d’un Comité technique inter-parties. Un organe de concertation avec les parties prenantes aux futures élections.
De nombreux acteurs, acquis au CNRD (Conseil national du rassemblement pour le développement) ont participé au rencart, prêts à valider tout ce que fait l’administration. Ils semblent bien servis. Il paraît que seules deux places sont réservées à la foultitude de particules politiques sur les 7 membres devant composer le futur comité. Aucun représentant des partis supposés grandes formations politiques n’était dans la salle: de l’Union des forces démocratiques de Guinée au Bloc libéral en passant par l’Union des forces républicaines, le RPG arc-en-ciel.
Djenab Touré, Directrice générale des élections, a précisé que le Comité technique inter-parties est un cadre de concertation technique d’information et d’échange de tous les acteurs sociopolitiques. Il s’agit également de permettre aux parties prenantes, à la Direction générale des élections, DGE, d’informer, d’échanger et de recueillir les avis et les suggestions des partis politiques, de la société civile, des institutions nationales, mais aussi des partenaires techniques et financiers sur les différentes étapes du processus électoral. Selon elle, après son installation, il fallait travailler à ce que le processus soit beaucoup plus inclusif, mais de façon technique. Elle a été interpellée sur l’absence de certains partis politiques ? Mme Touré a répondu : « Vous comprenez qu’il y a trois ans que nous sommes sur un processus d’évaluation des partis politiques. Aujourd’hui, nous avons commencé, si vous étiez à la publication des résultats récemment sur l’évaluation, on a commencé de 46, on est passé à 77, 99 partis politiques qui se sont régularisés. Aujourd’hui, on est à 126 partis politiques qui se sont régularisés. Il y en a qui n’ont pas encore fini de faire leur régularisation. Une fois qu’ils seront régularisés, ils rejoindront le groupe », a-t-elle indiqué.
Ibn Adama