Le 16 août, le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), Cellou Dalein Diallo, a fustigé les multiples violations des droits humains en Guinée, sous le CNRD. Il a exhorté ses militants à poursuivre le combat démocratique.

De la Côte d’Ivoire, le président de l’Ufdg, Cellou Dalein Diallo, a officié par visioconférence l’assemblée générale hebdomadaire du parti, à Commandanyah. Il a invité ses militants à continuer le combat contre « les violations » des droits des Guinéens. Selon l’opposant, son parti n’est opposé à personne, il est plutôt opposé « à des mauvaises pratiques liberticides. Nous ne sommes opposés à aucun régime particulier, nous sommes contre les violations des droits de l’homme, des disparitions forcées, et la fermeture des médias. »

Le leader politique a réitéré son engagement pour la liberté d’expression, le respect des droits des Guinéens de choisir librement leurs dirigeants et leurs représentants à l’Assemblée nationale via à des élections libres et transparentes. « Nous sommes opposés au non-respect de la parole donnée. Lorsqu’on jure de ne pas faire une  chose, on doit faire l’effort de respecter son serment. » Allusion à Mamadi Doumbouya qui a déclaré que « ni lui ni les membres du CNRD, ni les membres du CNT et encore moins les membres de son gouvernement « ne sera candidat aux futures élections ».

Sous la junte, des dizaines de Guinéens ont été tués lors des manifestations sociopolitiques. Cellou Dalein Diallo rappelle que la vie humaine est sacrée ; que nul n’a le droit d’arracher la vie d’un citoyen qui manifeste contre la vie chère ou la mauvaise gouvernance. « Le premier droit de l’homme, c’est le droit à la vie. Nous sommes contre les assassinats. Les manifestants contre la mauvaise gouvernance ont droit à la vie. »

Le leader de l’Ufdg soutient que ses militants et ceux qui défendent les mêmes valeurs que lui sont également exposés aux disparitions forcées, aux kidnappings, aux bastonnades, aux poursuites judiciaires fantaisistes. « Nous devons rester fidèles à notre ligne, elle correspond aux droits Guinéens. Nous sommes intraitables face aux violations des droits et libertés. Lorsque la victoire approche, les conditions de la lutte deviennent difficiles », conclut-il.

Souleymane Bah