A l’appel des Forces vives de Guinée, le populo devait marcher ce 5 septembre de la Tannerie à Hamdallaye, pour dénoncer la gestion de la transition, entre autres.
Mais, la marche n’a pas pu se tenir sur l’itinéraire prévu. Le populo n’a pas répondu à l’appel. Néanmoins, les autorités ont pris les devants en déployant un dispositif sécuritaire impressionnant dans les zones habituellement sous tensions.
A l’Aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry-Gbessia, le dispositif sécuritaire est plus costaud qu’à la Tannerie (point de départ initial de la marche). Sur l’échangeur de l’Aéroport, un camion et 8 pickups de flics veillent au grain. La police est appuyée par un mamba et deux autres pickups pleins de pandores.
A Bambéto, autrefois connu pour sa volatilité, deux pickups de pandores sont déployés. On y voit également un autre du Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA, unité d’élite de l’armée guinéenne), équipé d’une mitrailleuse. Les bidasses sont en retrait sous le pont, au fin fond, presque invisibles.
De Bambéto à Cosa, sur la route Leprince, la circulation est morose (12h30). La plupart des boutiques et magasins le long de la voie sont fermés. Des pickups de pandores étaient aussi visibles à Bomboly et au Carrefour Cirage, où la circulation a été perturbée la veille aux environs de 18h.
Yaya Doumbouya