Dans un communiqué du jeudi 30 octobre, le ministre Secrétaire général des affres religieuses, SGAR, s’est adressé aux trois Coordinations des agences privées en charge du hadj (UNAPO, AGADOP et AGAPOT). Il annonce la réparation lors des préjudices subis par des candidats escroqués lors du précédent hadj et a précisé la répartition du quota des candidats entre le SGAR et les agences privées pour 2026.
Karamo Diawara, le ministre secrétaire gênant des affaires religieuses a rappelé qu’au « terme de l’organisation du hadj de l’année dernière, il nous a été donné de constater que plusieurs de nos concitoyens floués n’ont pas pu effectuer le hadj ». Pour le Hadj 2026, les autorités ont décidé de réparer les préjudices subis par les candidats lésés. « Touchées par cette situation (…), les plus hautes autorités de notre pays ont bien voulu prendre en compte ce préjudice en instruisant le Secrétariat général des affaires religieuses de prendre les dispositions idoines pour rétablir ces candidats au pèlerinage dans leurs droits », a-t-il annoncé.
Par rapport au quota, « étant donné le fait que la République de Guinée a de nouveau obtenu un quota de dix mille (10 000) places au titre du hadj 2026 », il a indiqué qu’en « conséquence, le quota de 2026 pour les deux entités en charge du recrutement des pèlerins se présente ainsi qu’il suit. SGAR : quatre mille (4 000) places ; agences privées : six mille (6 000) places. »
Il a par ailleurs invité les différentes structures concernées à s’impliquer pleinement pour assurer le bon déroulement du pèlerinage. « Je vous invite par la présente à prendre toutes les dispositions pour que le hadj 2026 connaisse le succès escompté et que notre pays soit de nouveau distingué au terme de l’organisation de cette édition. »
Rappelons que lors du dernier Hadj aux lieux saints de l’Islam à la Mecque (Arabie Saoudite), des centaines de candidats au pèlerinage ont été escroqués par une dame se faisant passer pour un membre de la famille présidentielle. Ces candidats n’ont pu effectuer leur Hadj et avaient porté plainte contre Domani Konaté alias Nani, présumée cerveau de la supercherie. Elle se faisait passer pour l’amie de la maman du président de la transition. Elle a été mise aux arrêts par la Direction centrale de la police judiciaire.
Mariama Dalanda Bah


