L’élection présidentielle en Guinée est prévue le 28 décembre. Pour sa sécurisation, le Haut-commandement de la gendarmerie nationale prévoit de consolider le dispositif sécuritaire, d’ « intensifier » la vigilance et renforcer le renseignement.
En vue de la présidentielle prévue en fin d’année, Balla Soumoura, le Haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire annonce des mesures. « Nous prévoyons de consolider notre dispositif et d’intensifier notre vigilance à travers le renforcement du renseignement, la mise en place de systèmes de surveillance avancé, la formation spécifique et accrue des agents de sécurité électorale, la mise en condition opérationnelle du matériel conventionnel, ainsi que l’élaboration de protocoles de gestion des urgences claires et efficaces, afin de garantir la sécurité et la sérénité du scrutin. »
Selon Balla Samoura, les leçons tirées de l’expérience du référendum du 21 septembre ont permis de consolider l’engagement des forces de sécurité en faveur d’un processus électoral civilisé, sécurisé et transparent. Il souligne que « la sécurité ne repose pas uniquement sur des dispositifs techniques. Elle dépend également de l’engagement exemplaire des citoyens, » comme cela a été démontré, ajoute-il, lors du vote référendaire dernier. « Chaque voix compte, et la participation active de tous demeure essentielle pour bâtir une société unie et guidée par une même vision. »
Pour rappel, lors du référendum du 21 septembre dernier, un dispositif de 45 000 agents des forces de défense et de sécurité, 1 000 véhicules légers, des hélicoptères de combat et de moyens de surveillance comme des drones à longue portée, avaient été mobilisés pour la sécurisation du scrutin.
Souleymane Bah