Le 21 novembre, les coronables députés ont adopté à la majorité écrasante la loi sur les conventions relatives aux infrastructures portuaires et ferroviaires pour l’évacuation du minerai de fer des blocs 1 et 2 du Simandou. Ainsi l’Assemblée Nationale autorise la ratification de la convention par le prési Alpha Grimpeur qui a transmis le projet en procédure d’urgence.
Il s’agit de la réalisation de plus de 650 kilomètres de voie ferrée reliant Simandou et à la préfecture de Forécariah. Également la construction d’un port en eau profonde à Matakang dans Forécariah, avec une capacité de 80 millions de tonnes par an.
« Le projet consiste à la réalisation et au développement par phase d’une chaîne de production intégrée de minerai de fer, assortie d’infrastructures portuaires et ferroviaires de grande ampleur et d’une zone industrielle multi-activités et multi-secteurs », a indiqué Mohamed 1 Keita, rapporteur de la commission Mines et Industrie.
Selon Abdoulaye Magassouba, ministre de nos grises mines, le montant total des investissements s’élève à près de 16 milliards de dollars. Ce montant, dit-il, sera investi en deux phases : une première pour un coût de 8 milliards USD sur 6 ans à partir de 2019 ; une deuxième estimée à 7 milliards USD à partir de 2035.
En plus de ces investissements, le Consortium prévoit la construction d’une aciérie d’une capacité de 500 000 tonnes par an pour une valeur d’1 milliard de dollars.
« La construction de ces infrastructures portuaires et ferroviaires permettra à l’État de désenclaver les zones traversées : Kerouané, Kankan, Kissoudougou, Faranah, Mamou, Kindia et Forécariah par le chemin de fer long de 650 à 670 km, qui reliera Simandou à Matakang( forécariah) port en eau profonde. Ces infrastructures pourront être utilisées non seulement dans le cadre du transport des personnes et des biens mais aussi par des sociétés évoluant dans ces zones et ce, dans le respect des principes de la mutualisation des infrastructures, une priorité réservée au minerai de fer des blocs 1 et 2 de Simandou ».
Ibn Adama