Comme annoncé récemment, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO, ont tenu leur troisième sommet extraordinaire hier 7 novembre, à Accra, au Ghana. Au menu, l’évolution des transitions en Guinée et au Mali. Lors de leur rencontre à huis-clos, les chefs d’Etat ont réchauffé les sanctions contre les militaires au pouvoir dans les deux pays. Ils ont durci les « sanctions individuelles contre des dirigeants maliens et guinéens », selon l’envoyé spécial de Rfi à Accra. Pour le cas guinéen, entre autres, ils réitèrent leur exigence « pour la libération immédiate et sans condition » de l’ancien Président Alpha Condé », même s’ils ont noté la publication d’une Charte, la nomination d’un Premier ministre civil, la mise en place du Gouvernement de la transition. S’agissant du Mali, la CEDEAO a plutôt été ferme. Les chefs d’Etat ont rappelé « la nécessité du respect du calendrier de la transition pour les élections prévues le 27 février 2022, et demande aux autorités de la Transition d’œuvrer dans ce sens afin d’assurer le retour rapide à l’ordre constitutionnel. » Lisez plutôt l’intégralité du communiqué final du sommet.