Le 7 avril, après moult négociations, gouvernement, patronat et mouvement syndical guinéens ont signé un accord au ministère du Travail et de la Fonction publique, pour rehausser le SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti) ainsi que les frais de transport et l’allocation familiale.

Les parties conviennent, entre autres, de l’augmentation du SMIG de 25%, passant ainsi de 440 000 à 550 000 GNF. Les primes et indemnités du personnel de santé et de l’éducation sont aussi majorées de 25%. Pour l’ensemble des fonctionnaires, le retard de paiement de quatre échelons sera régularisé. Les primes de transport et de logement connaissent une augmentation de 15%. L’allocation familiale est fixée à 50 000 GNF contre 22 200 GNF actuellement.

«Tous les 22 points de la plateforme revendicative ont été examinés à la satisfaction du mouvement syndical guinéen », confirme Abdoulaye Camara de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée, USTG. Au nom de ses camarades des centrales syndicales (CNTG, USTG, COSATREG, CGTG, CGSL, UDTG, CGFOG, IGTG, CONASIG) présentes autour de la table des négociations, le Secrétaire général de l’USTG a rassuré : «Nous sommes des partenaires sociaux qui veulent que le pays se développe. Nous voulons accompagner le CNRD dans la refondation de L’État».

Le ministre du Travail et de la Fonction Publique, Julien Yombouno, a sollicité « la collaboration sincère du mouvement syndical dans le cadre de l’assainissement du fichier de la Fonction publique», pour la maitrise de la masse salariale.

Diallo O