Voilà une nouvelle qui devrait réjouir la Guinée et les guinéens. Chargée d’organiser, la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2025, la Guinée n’a pratiquement pas encore commencé la construction des infrastructures sportives et se retrouve la corde au cou à deux ans du rendez-vous. Avec l’officialisation du report de la prochaine CAN en 2024, la Guinée s’est vue offerte un ballon d’air en pleine mer.
Dimanche 3 juillet, la Confédération africaine de football (CAF) a reporté la CAN 2023, au mois de janvier/février 2024 à cause de la saison des pluies qui fait des dégâts en Côte d’Ivoire. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a donc été sommé de justifier ce revirement tardif en conférence de presse. « Nous avons pris tellement d’avis sur le sujet. Certaines personnes ont dit : ‘il y a le changement climatique, la pluie ne sera donc peut-être pas un problème’ et que nous ne devrions pas nous inquiéter. Puis le conseil qui a été donné (…) a été de ne pas prendre un tel risque. Mais en l’état actuel des choses, nous n’avions vraiment pas le choix », a expliqué le Sud-Africain,
Cette donnée météorologique était pourtant connue depuis des années et elle est pratiquement commune à la Guinée en juin et juillet qui correspondent à la période des grandes pluies. Interrogé ensuite sur l’édition 2025, également programmée dans cette zone de l’Afrique de l’Ouest, plus exactement en Guinée, avec donc les mêmes problématiques climatiques, le dirigeant n’a fermé aucune porte. « Toutes ces problématiques ont été et sont suivies de près par le Comité exécutif. Nous ferons une annonce appropriée en temps voulu… », a commenté Motsepe.
Ce qui ressemble à une issue de secours totalement inattendue qui s’est offerte à la Guinée qui devrait profiter de cette situation et finaliser ses infrastructures sportives.
Abdoulaye Bah