Le site d’informations générales Guineematin.com est l’objet des restrictions depuis près de deux mois. Le 5 octobre, le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), assure avoir identifié le responsable et lui accorde un ultimatum afin de débloquer le site. Sinon, le Syndicat prendra des mesures de protestations dans les jours à venir.
SYNDICAT DES PROFESSIONNELS DE LA PRESSE DE GUINÉE(SPPG)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Entre mardi 3 et mercredi 4 octobre 2023, une délégation du bureau national du SPPG conduite par le Général Pendessa a échangé avec les directions et personnels des sites d’informations Guineematin et Inquisiteur, victimes de restrictions depuis bientôt deux mois.
Au siège de Guineematin, dernière étape de cette démarche d’échanges, les émissaires du SPPG ont, par la voix du Général Pendessa réitéré à nos confrères le soutien indéfectible de notre grande famille syndicale avant de rappeler que le bureau national a tenu trois réunions autour de ces restrictions illégales dont la première rencontre remonte au tout début du problème.
Le Secrétaire général du SPPG a ensuite dévoilé les conclusions de la dernière réunion qui s’est tenue le samedi 30 septembre au siège national du syndicat des professionnels de la presse de Guinée.
Au cours de cette réunion très décisive, tous les préalables nécessaires à la lutte qu’on va engager dans cette affaire ont été évacués, des idées et plans de combat harmonisés.
Après tout, il a été décidé d’enclencher une lutte acharnée pour libérer les sites Guinéematin et Inquisiteur. Mais bien avant, le SPPG donne un ultimatum de quelques jours à la personne (déjà identifiée) qui se sert de sa position dirigeante pour commettre ce crime contre la liberté de la presse. Pour le moment, on ne va pas dévoiler son nom. Donc, il a encore le temps de faire amende honorable d’ici le lundi 9 octobre 2023.
Le SPPG précise qu’il observe ce moratoire par respect aux personnes de bonne volonté qui ont l’habitude de nous inviter au calme pour donner la chance aux négociations. Ces bonnes volontés peuvent donc commencer dès maintenant à mener tout ce qu’elles peuvent faire pour débloquer la situation d’ici le lundi 9 octobre.
Si malgré leur implication la personne qui est derrière ce blocus numérique ne revient pas sur terre jusqu’à la fin de l’ultimatum, le bureau national va se réunir pour non seulement dévoiler son identité, mais aussi annoncer des actions fortes et là, personne ne pourra nous reprocher de n’avoir pas écouté tel ou tel.
En attendant, nous demandons à tous les journalistes dignes de ce nom de se tenir prêts à l’assaut de la dignité et de la liberté que nous allons lancer à partir du mardi 10 octobre si rien n’est fait jusqu’à la veille.
Conakry, 5 octobre 2023
Le bureau national