Jeudi 7 novembre. Le pro-crieur de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a requis 5 ans d’emprisonnement assortis de sursis et 10 millions de Francs glissants d’amende contre l’ex-ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Rémy Lamah. Il a été aussi requis 10 millions de francs glissants d’amende contre la société SOGUIMAP SARL.
Les réquisitions et les plaidoiries étaient le menu de l’audience du jeudi 7 novembre, dans le procès en appel de l’ex-ministre Rémy Lamah, par devant la Chambre d’appel de la CRIEF. Poursuivis par l’Etat et la société ZMC, l’ex-ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et la société SOGUIMAP SARL, sont jugés en appel pour des faits présumés de « corruption dans la passation des marchés, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité ».
Dans les plaidoiries, les avocats de la partie civile ont demandé à la Cour d’infirmer le jugement rendu en première instance par la chambre du jugement de la CRIEF. Et de retenir les prévenus dans les liens de la culpabilité et les condamner solidairement au paiement de 102 milliards 223 millions 549 mille 356 francs glissants, comme titre principal et 200 milliards à titre de dommage et intérêts.
Le pro-crieur spécial près la Crief, Aly Touré, représentant le ministère public, dans sa réquisition, appuie la partie civile. Il requiert de condamner le général Remy Lamah à 5 ans de gnouf, assortis de sursis et à 10 millions de Francs glissants d’amende et la confiscation de ses biens, parce que « c’est des fruits de la corruption ».
Pour la société SOGUIMAP SARL, il requiert de la condamner à 10 millions de Francs glissants d’amende.
Les avocats de la défense prendront la parole pour les plaidoiries, d’un moment à l’autre. (A suivre)
Souleymane Bah