La première journée du baccalauréat unique du lundi 23 juin a été marquée par plusieurs cas de fraudes dans différents centres d’examen, dont Conakry, la capitale. Ces irrégularités ont impliqué aussi bien des candidats que des surveillants. Le ministère a haussé le ton.

Le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) a confirmé, dans un communiqué publié du mardi 24 juin, que des tentatives de triche ont été observées dans plusieurs villes du pays, parmi lesquelles N’Zérékoré, Guéckédou, Lola, Mamou, Kankan, ainsi que Conakry. Lusage de téléphones portables et l’échange de réponses via des groupes WhatsApp font partie des méthodes détectées.

Face à la situation le MEPU-A se montre inflexible. « Les fraudeurs seront traduits devant les juridictions compétentes et répondront de leurs actes », a précisé le ministère dirigé par Jean Paul Cédy.

Alors que les épreuves du baccalauréat se poursuivent jusquau 27 juin avec plus de 72 000 candidats à travers le pays, le ministère appelle à la vigilance accrue et à la rigueur absolue pour préserver lintégrité du processus. « Nous invitons l’ensemble des acteurs à plus de vigilance pour barrer le chemin à tous les mécanismes de fraudes visant à compromettre la crédibilité des examens », lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, le 19 juin dernier, selon une note émanant du Directeur communal de léducation de Matoto, Sékou Kaba, des responsables dune école privée de Gbessia impliqués dans des cas de fraudes, ont été suspendus, pour 3 ans de toute participation à l’organisation des examens nationaux. L’établissement est accusé davoir organisé « le remplacement frauduleux de candidats absents par de  faux élèves », lors du Brevet détudes du premier cycle (BEPC).

Mariama Dalanda Bah