C’est la tristesse et la consternation au quartier Kakoulima, secteur Hollande, dans la commune de Manéah (préfecture de Coyah). L’éboulement qui s’est produit dans la nuit du mercredi 20 août a fait des morts et des blessés. Salon un bilan officiel fourni par l’Agence nationale de gestion des urgences et des catastrophes humanitaire, une dizaine de morts ont été sortis des décombres,  des blessés évacués à l’hôpital préfectoral de Coyah. Entre 17  et une vingtaine habitations ont été engloutis, estiment les autorités locales.

Deux corps ont été sortis à  10h 40 min. Sur les lieux du sinistre, des pleurs et des inquiétudes sur le sort des disparus. « Personnellement, j’ai perdu 7 membres de ma famille; 5 corps ont été retrouvés, contre deux personnes encore introuvables. Ce sont les enfants de ma sœur et ma sœur elle-même », témoigne sous le choc Mamadou Adama.

Un autre père de famille, Mamadou Oury Barry, a perdu ses deux épouses et cinq enfants qui sont toujours sous les décombres. De nombreuses personnes affirment que des gens prisonniers des gravats répondent encore au téléphone mais n’arrivent pas à avoir le secours depuis maintenant près de 10h. Certes, les forces de défense et de sécurité, les services de secours sont mobilisés, mais les sinistrés, impatients, jugent les recherches lentes. « Donnez-nous des pelles, nous allons les rechercher », crient des parents des victimes et des curieux présents sur les lieux..

Le Premier ministre Amadou Oury Bah a effectué le déplacement sur les lieux.

Ibn Adama