Ouagadougou veut faire de l’IA un levier de modernisation et d’innovation, notamment dans les domaines de l’agriculture et de l’éducation.
Le Burkina Faso a lancé l’élaboration de son premier Plan d’action national sur l’Intelligence artificielle (IA), un document stratégique couvrant la période entre 2026 et 2028 et conçu pour permettre au pays de saisir les opportunités qu’offre l’IA et d’en relever les défis.
Ce travail est mené par le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques.
Il implique des représentants d’institutions publiques, du secteur privé, des universités, des centres de recherche, de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers, a indiqué le ministère.
Le futur plan d’action national portera, a-t-on ajouté, sur le développement des infrastructures et de la connectivité, la gouvernance des données, le renforcement du capital humain par la formation aux compétences en IA, l’établissement d’un cadre institutionnel, juridique et éthique pour un usage responsable, la promotion de l’innovation et de l’écosystème entrepreneurial, la consolidation de la coopération internationale et la mobilisation d’un financement durable de l’IA.
« L’IA ne doit pas être perçue comme une menace, mais plutôt comme une opportunité inouïe. Elle peut et doit être notre alliée dans la lutte contre les maladies, dans l’amélioration de l’agriculture, dans la préservation de notre environnement, dans l’amélioration de la formation et dans le développement de nos économies », avait indiqué le ministre de la Transition digitale.
Dpa (Agence de presse allemande), service Afrique