Le début de la campagne électorale commence mal pour le Front démocratique de Guinée, FRONDEG. La formation politique d’Abdoulaye Yéro Baldé se voit refuser la tenue de sa campagne le 30 novembre au stade Kabinet Kouyaté de Matoto. Les responsables du parti accusent le président de la délégation spéciale de Matoto et dénoncent la partialité des responsables des communes. 

 Les autorités communales constituent-elles déjà un obstacle pour les partis politiques en lice ? « La Cour suprême qui est la plus haute instance [juridique du pays] a validé un candidat. Comment une délégation spéciale peut dire qu’elle ne connaît pas l’existence de ce candidat », s’est interrogé un responsable. Lisez plutôt la déclaration du FRONDEG, ci-dessous :

« Conformément aux dispositions légales, le Front Démocratique de Guinée a adressé un courrier à la Délégation spéciale de Matoto afin de l’informer de la tenue de son meeting d’ouverture de campagne, prévu pour le dimanche 30 novembre 2025. Cependant, la réponse reçue des autorités communales aujourd’hui suscite un doute légitime quant à leur impartialité et à l’équité dans le traitement réservé aux différents candidats à cette élection présidentielle.

En effet, il apparaît surprenant qu’un président de délégation spéciale puisse affirmer ouvertement n’avoir pas connaissance de la candidature d’Abdoulaye Yéro Baldé à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 et de l’existence du FRONDEG. Nous fournirons des informations complémentaires mais, cependant, il n’en demeure pas moins que nous percevons, à travers le contenu de ce courrier, une forme manifeste de mauvaise foi et des velléités de blocage qui semblent se dessiner. »