Cette marche dont beaucoup de leaders de l’opposition se sont désolidarisés sera précédée de trois meetings. Un premier à Kaloum, le 16 juillet 2017, un second le 22 juillet à Matoto et un dernier le 23 juillet, à Ratoma. « Si on respecte l’accord, l’insécurité va baisser, les citoyens n’auront pas à se rendre justice », précise Le Makaréna, qui a fait le porte-parole, le Zagamor (ou vif) Sylla étant absent. A Boké, dit-il, il a fallu manifester pour que Alpha grimpeur se rappelle que les sociétés minières doivent respecter le contrat social.
Même que la manifestation concerne toute la population Guinéenne. L’objectif est de faire en sorte que « le pauvre puisse attaquer en justice celui qui est fort, que le budget de l’Etat soit pour tous Guinéens, que la qualité de vie soit améliorée ».
Cette volonté de manifester est ravivée par le compte-rendu des représentants de l’opposition au Comité de suivi de l’accord : « Rien ne se passe comme prévu dans l’accord ». Seule satisfaction, la libération des prisonniers. Pas plus.
Les leaders du FAD(E), Front pour l’Alternance Démon-cratique, Moutarde Diallo, Zagamor (ou vif) Sylla et Jean-Marc Telliano se sont tous fait représenter. Ce qui est inhabituel. Si leurs représentants ont donné un avis favorable à la tenue des meetings et de la manifestation, les leaders eux, avaient fait savoir qu’il n’est plus question de « manifester pour manifester ».
Dans la foulée, Makanéra a annoncé son adhésion et celle de Papa Kourouma, le Koly du GRUP, à l’opposition républicaine. Ils étaient jusque-là observateurs. De quoi ? Allez savoir !