La Coalition des Femmes et Filles de Guinée (COFFIG) a animé une conférence de stress ce 1er février, à la Maison de la paresse à Coléah. Pour lancer la Case de veille 2018 pour des sélections communales apaisées. Cette année, elles sont 700 observatrices à travers Cona-cris et dans l’arrière-pays, mobilisées pour un scrutin transparent. Paraît que l’enjeu des élections locales du 4 février est de taille et l’ONG ne veut pas se faire Condé la chose. C’est pourquoi, La Makline Traoré, prési de la COFFIG et son équipe ne comptent pas rester en marge du rendez-vous. Les nounous et les nénettes veulent mobiliser, « dans une véritable synergie d’action, les organisations de la société civile en général, celle féminine en particulier, dans la prévention des crises pour garantir des élections crédibles et apaisées en Guinée». Pour y arriver, la COFFIG compte sur la technologie, l’analyse en vue d’apporter des éclairages sur le déroulement du vote.
Selon Dame Makline, par le passé, ce genre d’expérience a permis d’éviter le pire à la Guinée lors des sélections. Notamment durant les légis-tardives de 2013. « La Case de veille a déployé 660 observatrices à Conakry et a désamorcé plus de 200 situations conflictuelles lors du scrutin. Pendant la présidentielle de 2015, elle en a fait de même 7 mois durant à Conakry et dans les 7 régions administratives et a désamorcé 1 604 situations conflictuelles le jour du scrutin. 2 200 observatrices pendant les sept mois ; soit un total de 3 456 interventions sur l’ensemble du territoire du 1er octobre 2015au 31 mars 2016 », précise la bosse de la COFFIG.
J’aime J, ancien ministre de la Communication et des NTI présent à la conférence, a focalisé son attention sur le rôle des medias durant le processus électoral. « Je crois que liberté et responsabilité sont les mots-clés qui doivent régir votre comportement durant cette couverture» a-t-il lancé aux journaleux.