Le Chèque (sans provision) Sacko, sinistre de la Justice veut se rattraper. Il avait promis aux victimes du massacre du 28 septembre d’organiser le procès avant fin 2017. Quatre mois après la fin de cette échéance, il s’est fendu d’un communiqué pour annoncer la mise en place d’un comité de pilotage pour le jugement des crimes commis lors des évènements du 28 septembre. Ce fameux comité sera piloté par lui-même qui donne les orientations stratégiques.

Douze personnes composent le fameux comité, dont un représentant de la Cour suprême, deux du sinistre de la Justice, un du Parquet général de la Cour d’appel de Conakry, un de la police et un de la gendarmerie. Les autres viennent des Nations unies, du Haut commissariat aux droits de l’homme, de l’Union européenne et de l’ambassade des Etats-Unis. Un seul membre est issu de la société civile. Me Hamidou Barry, coordinateur des avocats des victimes demande que la société civile soit représentée en nombre au lieu d’un seul. Mais aussi la tenue d’un procès juste, équitable et inclusif.

Sauf que dans cet arrêté du ministre, il n’y a aucune date fixée pour la tenue du procès, encore moins les noms des personnes qui composent le comité. Après la clôture de l’instruction en décembre dernier, 12 accusés sont renvoyés devant la justice. Parmi eux, Dadis Show Camara et Aboubacar “Toumba” Diakité.