Ce samedi, le siège de l’UFR n’a pas connu sa mobilisation habituelle, un fait qu’a déploré Bakary Goyo Zoumanigui, vice-président du parti. Il a cependant profité de l’occasion pour sensibiliser les militants à multiplier les réunions dans les quartiers. Une manière dit-il, d’inciter leurs collègues à participer aux assemblées générales du parti.
Abordant le dialogue politique entamé il y a quelques semaines, le vice-président a informé les militants que les travaux du comité de suivi du dialogue politique du 12 octobre 2016 suivent leur cours. Après la rencontre de ses membres prévue ce 28 avril, le comité de suivi fera appel aux leaders des partis politiques, puis à l’exécutif pour prendre une décision de sortie de crise. Car selon lui, les lois sont faites par les Hommes. C’est eux aussi qui les subissent » a déclaré Bakary Goyo Zoumanigui.
Toujours est-il que, les points de discorde concernent la fraude électorale et la prise en compte des procès verbaux annulés par les CACV. Selon le vice-président du parti, la tricherie a été volontairement orchestrée. « Sachez que l’UFR défend ses positions. Nous avons porté plainte sur un certain nombre de choses. Là où nous avons été trichés, nous avons dit les voix que nous avons obtenues pendant le scrutin, nous allons les défendre. On n’acceptera pas de les changer ». Toutefois, il persiste et signe que la plupart des fraudes ont été organisées en Basse Guinée, fief habituel du parti.
Parlant des accidents que subissent les motos-taxis, Bakary Goyo Zoumanigui indique que beaucoup de ses jeunes militants exercent cette activité. Sauf que la plupart des cas qu’on enregistre à Conakry, sont causés par l’imprudence ou les excès de vitesse. «Je voudrais donc inviter les militants et militantes présents à conseiller leurs enfants, frères, neveux et amis qui exercent cette activité de respecter le code de la route».