Celloup-Souaré bal poussière, fonda de l’UNC a souhaité la bienvenue à ses hôtes, et remercié le bureau sortant pour la qualité du travail accompli et pense que le bureau entrant fera mieux. Mady Binko Touré, secrétaire gênant du ministère de l’Enseignement supérieur a félicité lui aussi le bureau sortant qui a su mener la barque. Au nouveau, encouragements sur les dossiers dont il hérite. Lourds, mais pas effrayants. Binko invite le bureau élu à collaborer avec autorités universitaires, étudiants et le monde extérieur, servir d’interface.

A la tête du collège, Amadou Diallo succède à un autre Amadou Diallo. Le sortant demande aux étudiants d’exiger des équipements de qualité, des bibliothèques modernes, un enseignement de qualité aux fondateurs. Et plaide auprès des fonda l’obtention d’un montant forfaitaire au profit du collège pour sa survie.

Amadou Diallo, ‘’Tchindel’’ nouveau prési a juré de respecter et de faire respecter les statuts et règlement intérieur du collège, d’agir en toute honnêteté et impartialité. En cas de parjure, de subir les rigueurs de la loi. L’ancien a le mérite d’avoir rapproché les positions entre la CRESUP, Chambre représentative de l’enseignement supérieur privé et le ministère de tutelle, lors de la fermeture des universités le mois dernier. Sauf que si Amadou a réussi ce coup, les condéfilis ne sont que différés. La Cresup et le ministère sont à couteaux tirés à propos de la biométrisation des étudiants. Les hostilités peuvent resurgir à tout moment. C’est le grand dossier qui attend le nouveau N’Dourou. Mais aussi réussir à unir les étudiants et rapprocher ceux du privé à leurs frères du public.

Oussou Kabako, prési de la CRESUP a salué la maturité des jeunes qui donnent des leçons aux adultes. « Ils nous ont appris la démocratie, l’alternance. Je me sens très fier ». Allusion à la transparence de l’élection du nouveau bureau et le respect des délais pour l’exercice du mandat de prési, élu pour seulement un an.