La lutte contre la cession du port autonome de Cona…cris à la société turque Albayrak prend une nouvelle tournure. Alors que les femmes travailleuses étaient en sit-in dans la matinée de ce jeudi devant la direction générale du Port, l’inter-centrale CNTG-USTG projette une marche pacifique demain vendredi à Cona-cris et dans plusieurs villes du pays. Histoire d’accentuer la pression sur le prési Alpha Grimpeur et son goubernement et apporter leur soutien aux travailleurs du port autonome qui courent le risque d’un licenciement abusif. Dans la capitale, cette marche partira de la bourde du travail et se terminera devant l’hémicycle au palais du peuple : « Nous allons organiser une marche de la colère sur l’ensemble du territoire. Et, nous espérons que cette marche va réussir. Nous qui sommes à Conakry, irons à l’Assemblée nationale pour attirer l’attention des députés sur cette attitude des gouvernants qui consiste à bazarder nos patrimoines. Et, les autres à l’intérieur du pays ont tracé leurs propres itinéraires… J’espère encore qu’on va nous jeter du gaz lacrymogène, nous interdire de marcher, alors que c’est notre droit que la loi nous confère » a déclaré Mamadou Mansaré, secrétaire gênant adjoint de la CNTG.
Conscients de leur échec dans la lutte contre la dernière augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe, les syndicaleux ne veulent pas se rater dans cette affaire. Ils veulent en profiter pour redorer leur blason. Au plus fort de la crise du car-brûlant, Mamadou Mansaré et ses camarades avaient tenté de marcher vers l’Assemblée nationale. Ils ont été stoppés net au marché Niger par les flics. La suite, c’est plusieurs ‘’ jours de maladies et d’incapacité de travail ’’ pour bon nombre d’entre eux et l’essoufflement du mouvement. Qui va rêver encore ?